[Prestige] Le rapport à la gloire

La technique dicte du yo-yo, ou aussi Méthode Hintair

Après réflexion et étant donné la distribution en cloche des résultats du prestige, on voit que des micro-investissements supplémentaires peuvent propulser des résultats vers le haut très rapidement, tout comme un tout petit écart peut-être très nuisible également. L'investissement constant offre donc une certaine sécurité, mais oblige à investir un montant régulier. Je me suis donc posé naturellement la question de voir s'il était possible d'opérer différemment.

• La méthode en elle-même

Il s'agirait tout simplement d'investir de manière plus importante sur une décade précise, en vue d'obtenir un très bon résultat et de compenser à la décade suivante en investissant moins, ce qui permettrait donc un moins bon résultat. La somme des deux devrait pouvoir être égal à un investissement constant. Mais le coût pourrait être réduit de dizaine d'écus par habitant.

On sait qu'investir parfois cinq écus au dessus des résultats moyens peut permettre de sauter rapidement vers des résultats supérieurs de 0.4 ou 0.5 au niveau du prestige. Tout comme on sait qu'investir une dizaine d'écus en moins peut suffire pour obtenir un résultat de 0.4 ou 0.5 en dessous du résultat voulu. On obtient donc théoriquement une neutralité, pour un bénéfice au niveau des dépenses.

• Comment on vérifie que ça fonctionne ?

Alors sur ce point, il y a deux solutions. Soit une province se dévoue pour faire les tests pour voir s'il est possible de contrôler des investissements dans les extrêmes, et les bénéfices éventuelles d'une telle situation.

La seconde solution est bien moins contraignante et n'aurait pas d'impact sur les provinces, néanmoins, elle rendrait le processus bien plus long pour vérifier son efficacité. Il s'agit tout simplement d'observer les résultats obtenus lors de très grands investissements et de les comparer à des résultats obtenus à de très faibles investissements, et de les comparer aux dépenses nécessaires avec des investissements constants.

• Un exemple d'efficacité

Si je reprends les documents qui m'ont été donné lors de ma formation, on peut observer les résultats suivants pour les investissements du 19 mars 1469 :

Province DR1 : 134 habitants - Investissement: 26,865 écus/hab Résultat: - 0,25
Province DR3 : 244 habitants - Investissement: 42,860 écus/hab Résultat: 0,15
Province DR4 : 358 habitants - Investissement: 46,458 écus/hab Résultat: 0,57

Et les résultats suivants pour les investissements du 29 Mars 1469 :

Province DR1 : 139 habitants - Investissement: 27,194 écus/hab Résultat: - 0,25
Province DR3 : ? habitants - Investissement: 42,550 écus/hab Résultat: 0,20
Province DR4 : 351 habitants - Investissement: 46,512 écus/hab Résultat: 0,63

En admettant que les provinces 1 et 4 inversent leurs investissements sur la seconde décade, elles auraient obtenus ainsi respectivement une somme de résultats de 0.38 et 0.32. Dans le même temps, la province 3 a obtenu une somme de 0.35. Les coûts engendrés sur les deux décades seraient de : 73.197, 85,41 et 73.652. Ainsi, pour une dizaine d'écus par habitant en moins (une réduction de 14%), ce qui est non négligeable, on peut obtenir des résultats similaires.

• Les avantages

La méthode permet donc de dépenser moins d'écus, puisque là plupart des provinces investissent dans le même rayon d'action, il est donc facile de se positionner en dehors et d'obtenir des résultats qui sont équivalents. L'impact sur l'inflation est pour le moment indécis à mes yeux, si les provinces se synchronisent de sorte à ne pas effectuer cette méthode sur la même décade, cela pourrait lutter en partie sur l'inflation, mais cela demande que la méthode soit saisie par plus de provinces, ce qui pourrait la rendre plus compliqué à effectuer, voire totalement inopérationnelle. On pourrait essayer de voir en allant chercher le 0.8 et le -0.4, voire si les coûts continuent de se réduire.

• Les désavantages

Cette méthode rend les prédictions beaucoup plus difficiles, puisqu'on se situe dans des cas peu communs, et à la merci de l'investissement des autres provinces. Une observation accrue est nécessaire pour vérifier que les bas résultats sont assez stables pour permettre cette méthode. Il en va de même si beaucoup de provinces décident d'investir de gros montants, on pourrait avoir une surprise à ce niveau, même si je doute, les tendances étant vraiment de rester situer aux alentours de 0.2/0.4. De plus, cela rend la gestion du prestige légèrement plus complexes pour les régnants, qui doivent penser à un couple de décades et leur résultat, plutôt qu'à une décade précise.

• Conclusion

Cette méthode pourrait permettre des économies avec une bonne gestion, mais elle nécessite pour le moment une étude plus approfondie du prestige et des investissements, avant de pouvoir certifier qu'elle est efficace et productive. De plus, il est possible qu'avec le temps, elle devienne moins rentable que la méthode actuelle, une vérification s'imposerait donc pour vérifier quel système semble le meilleur.

Méthode en cloche

Phase 1 pré-multiples: Appliquer une augmentation de0,60 à 0,80 écus, suivant les observations, pour même résultat => viser des résultats petits à moyens de l'ordre de 0,15 à 0,30.

Phase 2 multiples: Appliquer une augmentation de 1,00 à 1,20 écus, suivant les observations, pour même résultat => viser des résultats négatifs à petits de l'ordre de - 0,xxx à 0,15.

Phase 3 post-multiples: Appliquer une diminution de 0,70 , suivant les observations, pour même résultat => viser des résultats moyens à gros de l'ordre de 0,35 à 0,50.

L'application de la méthode doit s'effectuer en fonction de la situation de la province et en tenant compte des résultats des autres éléments pris en compte.

Exemple fictif
En partant du constat fictif qu'il faut un investissement à l'instant T de 48,30 écus pour un résultat de 0,35

Province de Tartempion:

Si Phase 1:
48,30 écus + 0,80 écus d'augmentation => 49,10 écus pour un même résultat de 0,35
Estimation de 0,45 écus pour un résultat de 0,05 points.
Résultat visé 0,20 => 49,10 écus - (3 x 0,45) => conseil de 47,75 écus valorisés d'investissement.

Si Phase 2:
48,30 écus + 1,00 écus d'augmentation => 49,30 écus pour un même résultat de 0,35
Estimation de 0,45 écus pour un résultat de 0,05 points.
Résultat visé 0,05 => 49,30 écus - (6 x 0,45) => conseil de 46,60 écus valorisés d'investissement.

Si Phase 3:
48,30 écus - 0,70 écus de diminution => 47,60 écus pour un même résultat de 0,35
Estimation de 0,45 écus pour un résultat de 0,05 points.
Résultat visé 0,45 => 47,60 écus + (2 x 0,45) => conseil de 48,50 écus valorisés d'investissement.

Impact du prestige de la Champagne sur celui du Domaine au 21 Février 1469

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Ce document a pour but de définir l'impact que peut avoir les difficultés trouvées par la Champagne sur l'ensemble du prestige du Domaine Royal, à la date du 21 février. Plusieurs hypothèses seront données pour définir l'évolution à venir, et la meilleure décision à prendre à cet effet

I - Le prestige actuel du Domaine Royal

Nous prenons en compte le point royal.

Orléans: 5.25 de prestige et 203 habitants
Normandie: 4.34 de prestige et 334 habitants
Alençon: 7.26 de prestige et 122 habitants
Champagne: 4.6 de prestige et 239 habitants
Maine: 5.8 de prestige et 152 habitants

La répartition de l'importance de chaque province pour la contribution au domaine royal étant (Des arrondis ont été effectué, la somme ne fait pas exactement 100%):

Orléans:19.3%
Normandie: 31.8%
Alençon: 11.6%
Champagne: 22.8%
Maine: 14.5%

On peut voir que la Champagne influence tout de même de manière considérable de part sa forte population. On calcule à présent le prestige du Domaine Royal au jour actuel pour obtenir le résultat de 6.13.

II - Le prestige lors de la décade à venir

Nous partirons pour des raisons de facilité sur le fait que chacune des autres provinces ne va pas rencontrer de difficultés pour maintenir le même prestige. Pour la Champagne, elle va perdre un résultat de 0.41. Si elle n'investit rien du tout, elle obtiendra donc un prestige de 3.19 environ. Ce qui donnera un prestige pour le domaine royal de 5.8. Avec un résultat de 0 au prochain investissement, le prestige du domaine royal serait de 6.03.

La marge reste donc énorme. Même si la situation venait à s'éterniser, le prestige du Domaine Royal pourrait continuer d'assumer de tels soucis. Il serait intéressant, dans une période hors levée de ban, de calculer le prestige du Domaine Royal afin de vérifier la marge habituelle, et voir par conséquent s'il est possible d'effectuer un roulement dans les investissements des différentes provinces, afin de leur faire économiser des colorants de manière régulière et éviter ce genre de soucis à l'avenir.

Impact d'une réduction des investissements

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Ce document a pour but de définir l'impact que pourrait avoir une réduction des investissements de manière régulière par les provinces. On prend les résultats de la décade précédente pour notre postulat. Pour cela, nous comparerons les résultats obtenues avec une situation où la Normandie aurait fait un investissement réduit également, puisque la Champagne a déjà effectué un investissement réduit sur cette décade là.

I - Le prestige de la décade précédente du Domaine Royal

Nous prenons en compte le point royal.

Orléans: 5.41 de prestige et 194 habitants
Normandie: 4.06 de prestige et 334 habitants
Alençon: 5.75 de prestige et 122 habitants
Champagne: 3.69 de prestige et 239 habitants
Maine: 6.48 de prestige et 152 habitants

La répartition de l'importance de chaque province pour la contribution au domaine royal étant (Des arrondis ont été effectué, la somme ne fait pas exactement 100%):

Orléans: 18.6%
Normandie: 32.1%
Alençon: 11.7%
Champagne: 23.0%
Maine: 14.6%

On calcule à présent le prestige du Domaine Royal pour la décade précédente pour obtenir le résultat de 5.78.

II - Comparaison avec une Normandie en sous-investissement

Nous partirons donc du postulat que chacune des provinces obtient le même résultat, bien que dans les faits, la baisse de résultat pour la Normandie augmenterait mécaniquement une augmentation de résultat pour les quatre autres provinces si elles avaient investies moins. (Ce qui est le cas pour les quatre dans notre cas)

Donc si la Normandie avait investi, à l'instar de la Champagne, une somme de 25.00 écus, elle aurait obtenu un résultat de -0.39. Son prestige serait donc de 3.39. Pour une province de cette taille avec 334 habitants, cela revient à réduire les coûts de 3632.25 écus à 1160.65 écus (sur une base d'un colorant au prix de 2.5 écus), soit une économie de 2471.60 écus.

Le prestige du DR aurait été impacté par une baisse d'uniquement 0.22 quant à lui. Une réduction mineure qui permet donc à la province de refaire aisément son inventaire en colorant, tout en réduisant les coûts dans l'ensemble. Les filières sont moins sous tension et tout le monde en sort gagnant.

III - Conclusion

On a donc vu qu'un sous-investissement permet donc de faire de très grandes économies sur une décade et de faire souffler plus aisément les provinces. Les filières seraient moins sous tension. Il peut venir alors à l'idée de réduire l'investissement pour les cinq provinces plutôt que d'avoir recours à cette technique. Or, réduire les investissements pour l'ensemble est bien plus hasardeux que de réduire l'investissement ponctuellement pour une seule province. De plus, cela reviendrait à devoir investir plus pour garder le prestige du Domaine Royal au même niveau. Dans l'ensemble, le domaine royal serait perdant.

De plus, faire un roulement de cette sorte permettrait une meilleure gestion, puisque nous permettant de sous-investir quand nous le souhaitons et au nombre que nous le souhaitons. Je pense également que les régnants du DR seraient plus heureux d'une telle façon puisqu'on voit un gros gain ponctuel plutôt qu'un amas de petit gain sur une longue durée. Psychologiquement, cela leur plait davantage. Nous pouvons déjà leur faire cette proposition de ce système et voir ce qu'ils en pensent.

Il vient ensuite la charge de travail supplémentaire que cela nous apporte. Il suffit simplement de calculer le prestige du Domaine Royal à chaque décade pour pouvoir prendre la décision, ce n'est pas forcément très majeur, mais on doit pouvoir obtenir les rapports assez tôt pour pouvoir le faire.